Une main posée sur son cahier ouvert
Une main posée sur son cahier ouvert, Harriet pensait à ce bref instant où Henry avait chuté de l’échelle. Aurait-elle pu, ce jour là, infléchir le cours des événements ? Dire que notre vie parfois, se joue ainsi, en quelques secondes, pensa-t-elle. Mourir, tomber amoureux, sauver une vie, perdre un enfant. A bien y réfléchir ces poignées de secondes où tout bascule n’étaient rien comparé à toutes ces heures, à tous ces jours, à toutes ces semaines, à toutes ces années où l’on ne faisait qu’emprunter, toujours et encore, l’étroite route, toujours la même, parfaitement balisée, sans jamais chercher à en dévier, ni à s’en écarter.
Samedi 23 mai 2020
Philosophie tirée de la vie, c’est beau et vrai.
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Bon jour,
Ces secondes déclenchées font les tracés d’une vie …
Max-Louis
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Oui, c’est vrai. La fin de ce texte aurait été alors différente. Merci pour cette lecture attentive, Max-Louis
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